Se libérer du jugement des autres : 4 trucs !

On nous a appris qu'il y a une certaine façon de se tenir devant les autres, et quiconque fait autrement a droit le plus souvent aux regards réprobateurs et autres remarques désagréables de la par d'autrui. Ce qui conduit la plupart d'entre nous (moi la première) à un genre de paranoïa du "faire comme il faut devant les autres" pour éviter d'être "mal vu-e"...

Pourtant rassurez-vous sur ce dernier point : si vous faites une erreur, la plupart des gens vous verront très bien et seront ravis de vous tomber dessus pour vous le faire savoir !

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Hm.

Aujourd'hui je partage donc avec vous 4 pensées pour vous libérer du poids du jugement d'autrui !


1 . Votre différence fait votre personnage !

Et votre charme. Si tout le monde se comportait exactement de la même façon et si personne ne faisait jamais d'erreur, nous ne serions qu'un paquet d'automates pas inintéressants et pompeux.

Et si vous êtes maladroit ?

Ne vous prenez pas la tête si vous trébuchez devant toute la foule de vos camarades ou collègues : riez avec eux de cette maladresse qui vous rend humain (c'est-à-dire comme eux !). Il n'y a rien de mal à assumer vos moments ridicules devant les autres, et même au contraire, vous aurez davantage de chances de leur plaire ainsi !

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Mais ma Quehlo, parce que :

2 . Personne n'est parfait !

  • on est tous maladroits parfois : tout le monde fait des erreur, chacun de nous a ses moments d'embarras, donc quand vous vous rendez ridicule par maladresse, vous ne faites que rappeler aux autres que vous leur ressemblez. Ils savent ainsi qu'ils ne sont pas les seuls à se cogner les doigts de pieds dans la table basse le matin, ou à oublier que les murs existent quand il fait noir !
  • le sourire attire la sympathie : si quand vous vous sentez ridicule, vous vous mettez en colère ensuite, vous devenez encore plus ridicule. Et surtout vous passez de rigolo-maladroit à pathétique-mauvais-perdant. Et si nous sommes tous d'accord pour être des rigolos-maladroits, être un pathétique-mauvais-perdant est tout de suite moins enviable.
    Si vous prenez votre maladresse avec humour et calme, vous inciterez les autres à en faire autant, et comme le sourire et le rire sont contagieux et plaisants, vous aurez d'autant plus de chances de vous rapprocher de ces personnes. 
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Si on vous fait des reproches !

On est tellement habitués à répondre de nos erreurs à nos parents ou à nos supérieurs que quand on reçoit un reproche, on redevient soudain un enfant de 5 ans qui a fait une bétise et se retrouve tout piteux à l'idée de se faire priver de télé pour la semaine.
C'est à un point tel qu'on en oublie souvent que l'époque de nos 5 ans est derrière nous, et que nous n'avons plus de comptes à rendre qu'à nous-même. Ainsi nous avons tendance à oulier le plus important quand on reçoit un reproche. Il s'agit des deux points suivants :

3 . La vraie question qui compte vraiment n°1 :

Est-ce que cette critique, ce reproche, est formulée de façon constructive ? Ou bien est-ce qu'il n'est là que dans le but de me faire sentir tout piteux ?

En effet la plupart des reproches que nous recevons (et emettons, souvent) n'ont pas de réel intérêt, sinon celui de rabaisser celui à qui on reproche quelque chose.

Par exemple :

"J'en ai marre de tes conneries !" ou encore "Tu me soules." Ne vous informe en rien du tout sur :

  • la nature du problème
  • la solution possible
  • la conduite à avoir (sinon "sois tout piteux !")

Quand vous recevez des critiques de cet ordre là, vous avez donc le choix :

  • soyez tout piteux, ça lui fera plaisir, ou alors
  • demandez des précisions et cherchez une vraie solution, ou alors
  • décidez que ça ne veut rien dire et que la bave du crapaud (puisque c'est ce dont il s'agit) n'atteint pas la blanche colombe que vous êtes.

Le dernier cas peut paraitre un peu brut, mais vous vous rendrez vite compte que si l'autre veut trouver une solution à la détresse qu'il vient de formuler, il reviendra vous en parler de manière plus constructive un peu plus tard. Vous vous épargnez juste l'effort de lui tirer les vers du nez !

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4 . La vraie question qui compte vraiment n°2 :

Est-ce-que vous avez envie de prendre en compte cette remarque et de changer quelque chose pour régler le problème ?

Si la réponse est non, soyez honnête avec vous-même : ça ne sert à rien de vous traquasser, puisque vous n'avez pas l'intention d'y faire quoi que ce soit. Et dans certains moments, même si ça vous parait un peu rude, il est possible que ce soit la chose à faire.
Attention ! Je ne dis pas que ça l'est toujours, d'ailleurs, voici quelques exemples de cas dans lesquels selon moi, c'est une solution évidente :

  • Le cas du mêle-toi de tes affaires : Quand l'autre s'acharne à essayer de changer en vous quelque chose qui n'est pas disfonctionnel. Par exemple, quand votre beau-père vous reproche de ne pas manger de viande en vous affirmant que vos idéaux "à la con" n'ont aucune valeur.
    Il s'agit ici d'un choix de vie, et son avis, vous n'en avez pas besoin : vous n'allez pas changer votre régime pour faire plaisir à un étroit d'esprit.
  • Le cas du mais t'es qui toi d'abord ? : Vous marchez tranquillement sur le trottoir quand la vieille coincée derrière vous vous dépasse et vous lance en grommelant avec un oeil réprobateur "trainée !"
    C'est un dérivé du "mêle-toi de tes affaires", et c'est même encore plus arbitraire puisque la personne en question ne vous connait même pas ! Et dans ce genre de cas, croyez-le ou non, on se fiche pas mal de la tenue que vous portez : cette remarque n'a rien à faire là, alors oubliez-la tout simplement.

Bref, vous l'aurez compris : Si vous estimez que le reproche qu'on vous fait n'est pas justifié, ou qu'il sort de nulle part, vous pouvez vous contenter de l'oublier. Vous vous en inquièterez le jour où vous en aurez envie.

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Conclusion :

La plupart du temps, quand on vous reproche quelque chose, c'est parce que votre attitude a déçu. Et ça ne veut pas dire que vous êtes forcément en tort. Alors avant de porter sur vous-même un jugement un peu trop dur, et de vous flageller le soir, demandez-vous, selon votre balance de ce qui est juste/bien/acceptable et de ce qui ne l'est pas, si vous avez effectivement quelque chose à changer ou non, et si vous souhaitez le faire ou pas.

Le regard et les remarques des autres ne devraient servir qu'à vous permettre de vous améliorer dans le but de faire de vous une personne que vous jugez meilleure qu'avant. Rien d'autre.

Tout le reste peut aller directement à la poubelle !

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Et vous ? Vous êtes prêt à quoi pour ne pas déplaire aux autres ? Quelles mesures voudriez-vous mettre en place pour vous sentir mieux ?

Dites-moi dans les commentaires
ce que vous pensez de ces astuces, et si vous en connaissez d'autres.
Dites-moi aussi dans les commentaires si vous allez les appliquer, si vous en appliquez déjà, et quels sont vos résultats, ça m'intéresse !

A très bientôt sur le blog !

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